1. |
Conquête Obsolète
03:30
|
|||
Je l'ai vu construire son palace
Et s'enfermer à clé pour observer les autres
Pour fuir son espèce, sa race
Qui continu d'avancer sans comprendre la cause
Isolé, détaché
Étranger
Le paria assumé
L'exclusion volonté
Détaché
Je l'ai vu placarder les fenêtres
S'emmurer se silence, se laisser disparaître
Pour retrouver la proie, la bête
Pour reprendre ses droits
Pour céder ses conquêtes éloignées
Étranger
Le paria assumé
L'exclusion volonté
Détaché
Sept milliards d'hommes qui s'entêtent
À poursuivre l'évolution, à continuer la quête
Conquête obsolète
|
||||
2. |
Métronome
03:31
|
|||
Je connais bien le parcours
C'est comme si je l'avais dessiné
J'ai pris le temps pour ralentir
La fin du conte qu'on veut continuer de croire
J'ai cru que j'allais échapper
À mon destin bien annoncé
Stopper le métronome
Stopper pour le défier
Stop
Le métronome, les pulsations
Mon entêtement qui sonne, qui sème la confusion
Mon entêtement qui sonne, le prochain round est crucial
Pour allonger la somme, pour leur faire voir des étoiles
L'acharnement résonne, un genou sur le piédestal
Sortir la tête de l'ombre, illuminer les estrades
Tous les sons qui s'embouteillent
Dans mes oreilles éparpillées
Comme un acouphène implacable
Qu'on veut nier, qu'on veut voir s'en aller
Retourner m'allonger sur ma table à dessin
M'ouvre le crâne, y mettre le feu
Feu
|
||||
3. |
La course à l'opinion
02:46
|
|||
Plaire, sourit comme un portier
Salut les comme un portier
Gentiment pour plaire
Plais à tous ces banquiers
Qui cash sur la vérité
Gentiment pour plaire
Du côté des pions
Ton travail à faire
Enterre ton esprit contestataire
Pas plaisant de tout contester
Du côté des cons
Qui préfèrent se taire
En agissant tous comme prestataires
En payant comptant de payer
Plonge au fond comme le mezcal
Dans ce qui te rend mesquin
Regarde pas et plonge
Renais tous les matins
Docile comme un clandestin
Endors toi et plonge
Du côté des pions
Ton travail à faire
Enterre ton esprit contestataire
Pas plaisant de tout contester
Du côté des cons
Qui préfèrent se taire
En agissant tous comme prestataires
En payant comptant de payer
Pour voir comment tu pousses à la course à l'opinion
Pour tester au jeu tes ambitions
Pour arriver à mieux te classer
Pour franchir les étapes, passer les tableaux dans les temps
Pour garder ta prestance exemplaire
Tu souris satisfait de leur plaire
|
||||
4. |
Une feinte au trépas
03:38
|
|||
Le monde à l'endroit
La tête en haut, les pieds en bas
Une feinte au trépas
T'as déjoué le scénario, la caméra
Pour voir de plus bas
T'as trébuché une dernière fois
Un dernier saut
Pour sentir le vent qui siffle plus fort que t'entends
Et qui rend sourd
Sans pardonner
Accroche toi à ce qui te rendait beau
Pour garder le dos droit, la tête haute
Redeviens celui qui nous faisait rire
Rappelle-toi le chemin pour revenir
T'as jeté la carte, changer les plans
Saboté la piste
T'as noirci le temps
Le temps d'un sourire qui ne tient plus d'admiration
Sans pardonner
Accroche toi à ce qui te rendait beau
Pour garder le dos droit, la tête haute
Redeviens celui qui nous faisait rire
Rappelle-toi le chemin pour revenir
Le mensonge et la honte
Pour enfin toucher le fond
Sans illusion
T'as enfin touché le fond
Le feu pris dans ta tête qui sombre
Le monde a l'endroit
La tête en haut
Les pieds en bas
|
||||
5. |
Me défiler
04:02
|
|||
J'ai encore déguerpi, les gens croiront que j'ai fui
J'ai juste décidé de décrocher
J'ai brassé l'animal, je me suis lancé la balle
Pour courir sans avoir à chercher
Oh une dernière fois, un dernier tour
Pour rester allumé
L'aube est encore loin, reste pour une autre
Oh garde moi allumé
J'ai viré dans le champ et j'ai arrêté le temps
J'ai avancé jusqu'à le reculer
J'ai retrouvé l'enfant et j'ai jeté mon carcan
J'ai décidé de tout redécider
Oh une dernière fois, un dernier tour
Pour rester allumé
L'aube est encore loin, reste pour une autre
Oh garde moi allumé
Laisse-moi me défiler
Laisse-moi me défiler, rester moi
Laisse-moi me défiler
J'ai encore déguerpi, les gens croiront que j'ai fui
Les gens pensent pour moi depuis toujours
Pour arrêter de fuir, pour arrêter de mentir
J'ai juste choisit de quitter la cour
|
||||
6. |
Char d'assaut
03:43
|
|||
Comme un char d'assaut
Dissimulé dans les rosiers
Comme au cinéma ma double identité
Je porte ma seconde peau
Comme le tuxedo que j'ai loué
Ma source d'inspiration, ma double identité
Un côté comme un pion
Un côté mal-élevé
Oh, je t'ai vu sourire dans mon miroir
Ton espère de fierté
Oh, satisfait de sortir pour un soir
Sortir sans m'inviter
Comme un embargo
Un couvre-feu sur mes soirées
Le combat dans ma tête, le feu c'est mes idées
Tu fais ton émancipé
Tu fais parler quand j'ai le dos tourné
Ma source d'inspiration, ma double identité
Un côté comme un con
Qui enrage l'autre côté
Oh, je t'ai vu sourire dans mon miroir
Ton espère de fierté
Oh, satisfait de sortir pour un soir
Sortir sans m'inviter
|
||||
7. |
||||
J’ai senti ton odeur avant ton arrivée
Tu me fais jaunir quand je respire
Tu t’étends sans aviser, sans aviser
J’ai compris ton manège, tes intentions cachées
Tu suis le flow pour te camoufler
Tu entres par une porte dérobée, sans aviser
J’ai longtemps pensé avoir l’immunité
Les autres, seulement les autres
Trop longtemps berné, je suis enraciné
Mon geôle, pris dans mon geôle
J’ai pâli poliment, j’ai tué le dérangeant
Dans le confort de mes quartiers
J’ai nié les combats d’épée, mes épopées
Tu effaces ma cassette, mes bouts de distorsion
J’ai manqué d’air dans la chanson
J’ai perdu la mesure du temps
Dans mes engagements
J’ai dont espéré, oh en être épargné
Dans l’ombre, rester dans l’ombre
J’ai eu sans penser l’idée de progresser
Je monte, il faut que je monte
Mon odyssée, mon odyssée
Mon puits sans fond, mon puits sans fond
J’ai longtemps pensé avoir l’immunité
Les autres, seulement les autres
Mon odyssée, mon odyssée, mon puits sans fond, sans fond
Mon geôle, pris dans mon geôle
|
||||
8. |
Étrange lubie
03:24
|
|||
Je n'ai jamais cru à la paix
À la fraternité tissée de mensonges
Je n'ai jamais cru à l'espoir
Un pied d'égalité un pied dans la tombe
Halo qu'on voudrait voir
Ragots sur le miroir
Je ne crois pas aux contes, aux épopées
Je connais la chanson, je l'ai chanté
Et je me méfis des ententes
Des accords qui sonnent faux, de l'homme qui cache ses crocs
Qui de nature est un salaud
Prêt à renier sa chair pour sauver sa peau
Passé lourd, des pages à arracher
Faire le sourd pour se faire répéter
Je ne crois pas aux contes, aux épopées
Je connais la chanson, je l'ai chanté
Je ne lis pas les romanciers, les histoires
Je n'écoutes pas les tenanciers du savoir
Je n'ai pas peur de l'inconnu
Et je peux dormir dans l'absence d'une explication, d'un sens et puis d'un but
Je suis cynique et conscient
Je suis le temps, je suis le temps
|
||||
9. |
Sortir
03:35
|
|||
J'ai envie de sortir, de briser ma chaîne
De profiter du droit de crier pour rien
J'ai attendu le pire, enterré ma haine
Peux pas faire de choix, veux croire au destin
Encadré, bien élevé
Mettre son masque pour le défilé
Jouer à l'impresario
Pour combler son égo
J'ai envie de sortir de mon enceinte
De lever les bras de baisser la tête
D'alléger les pieds, de brûler mes empreintes
Pour fuir mes pas, me rendre à la fête
Sortir de mon cerveau, mes pensées placebo
Prendre un malin plaisir sans mourir de rire
J'ai envie de virer le monde à ma main
D'abuser du droit de n'entendre rien
Continuer de croire, d'ouvrir mon chemin
De saboter mes chances de voir le verre plein
Encadré, bien élevé
Mettre son masque pour le défilé
Jouer à l'impresario, pour combler son égo
Mettre un prix sur sa peau, sans tourner le dos
Sortir de mon cerveau, mes pensées placebo
De prendre un malin plaisir, sans mourir de rire
De changer de décor sans aucun effort
J'ai envie de sortir, de brûler ma chaîne
De profiter du droit de crier pour rien
J'ai attendu le pire, enterré ma haine
Peux pas faire de choix, veux croire au destin
|
||||
10. |
Le sablier
04:35
|
|||
J'ai commencé par me prosterner à ses pieds
Au début on est tous un peu illuminés
On oubli ce qu'on cherche au bout du corridor
On voudrait voir l'effet plus fort que l'effort
On colore les années dans notre cahier
En se laissant jaunir comme les feuilles de papier
On additionne nos forces et puis nos fautes
On fait le bilan en se comparant aux autres
J'ai senti mon armure s'oxyder, s'oxyder
Et mes idéaux se conformer, se conformer
On résiste à la tentation de se retourner
Et de voir apparaître les avenues qu'on a négligées
Les choix qu'on préfèreraient ne pas avoir eu
Les écarts de parcours qu'on aurait vécu
On se dit qu'on a pris la bonne direction
On fait taire ceux qui nous font remettre en question
Nos faits d'arme et nos cicatrices cachées
Nos trophées et nos histoires à ne pas oublier
J'ai senti mon armure s'oxyder, s'oxyder
Et mes idéaux se conformer, se conformer
J'ai senti ma peau s'oxyder, s'oxyder
Et mes idéaux se conformer
|
||||
11. |
Duel
04:58
|
|||
Le temps lourd
Le temps qui se retient
Tu t'en sauves
Tu sais que ça s'en vient
Tu frondes tes questions
Tu comptes les battements du tambour
Plus pesant, plus sourd
Plus pressant, plus lourd
Et le souffle court
Comme criblé de plombs
À l'arraché
Le duel qui va trancher
Quand t'as plus rien t'as rien à cacher
C'est le duel qui va trancher
L'imposture qui fuit
Qui transpire et reluit
Sur ton crâne qui tonne
Comme ton pire ennemi
Comme la cloche qui sonne,
la fin qui te transforme
Tu sais ce qui s’en vient,
tu sais, tu n’y peux rien
Plus pesant, plus sourd
Plus pressant, plus lourd
Tu l'as laissé entrer
Et te cribler de plombs
|
O Linea Saint Jean Sur Richelieu, Québec
Véritable perle musicale, O Linea c’est le groupe aimé de tous les autres groupes. En 2020 O Linea surprend avec Tripolaire, un mini-album ceinture noir dans l'art de faire ce que les autres voudraient être capable de faire.
Streaming and Download help
If you like O Linea, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp