1. |
Le vers
04:10
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Je siffle encore dans ton insomnie
À m’incruster dans ta petite voix
Où?
Qui sait qui quoi?
Tu cherches en fou
Si c’est de toi cette idée
Ou si je l’ai implantée
Comme un moi
Au-dessus de toi
Qui tape le pas
Te dis où tu vas
Une révélation, encore
Un incendie dans tes yeux
Ta consécration, enfin
Moi qui souris dans ton dos
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2. |
Les astres lourds
03:55
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Une histoire à commencer
Reste encore à savoir si on est au début
J’ai les yeux qui sèchent et le cou qui tient bon la gravité
Une tension poison comme une potence à lâcher sur le cou
Sur le cou tout va tomber
Même si on sait qu’on entre dans l’engrenage
Qu’on peut pas s’empêcher, qu’on peut pas reculer
Aller voir, aller haut
Au bout du bord, du gouffre, au bout du drame
Au bout qu’on attendait comme hypnotisés par le charme du loup
Sous le charme du loup, on est tombés
Oh envoûté, tomber de haut
La gravité des astres lourds
Une histoire à commencer
Même si la chute est sue, que le compte est dû
Qu’on se disait qu’on savait la fin sans jamais avoir cru
À s’élever, s’approcher, collé, magnétisé sans issue
Sans issue et sans regret
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3. |
L’Éphémère
03:22
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C’est l’éphémère, un graffiti à la craie sous la pluie
Même si la passe était finie, même si tu ne veux plus m’entendre chanter
J’étais comme une nuisance à la danse dans la mauvaise soirée
J’ai jamais vraiment tenu à te faire rire, te faire pleurer
Oh ne pleure pas
Encore debout délibérément
Je m’entends et je me nuis
Et j’essaie de me dire que ça s’amenuise
Mensonge, encore un autre songe
Encore à t’entendre me dire d’arrêter de crier
J’essayais juste d’être l’empêcheur quand tout tournait carré
Même si la tendance est à choisir un camp à détester ou à adorer
Pour ton attention fragile, je serai tranquille
À nourrir ton oubli, je serai construit
Si tu cherches la saveur du temps, je serai constant
Si tu veux faire du bruit, je serai assourdi
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4. |
Condor
03:36
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Tu t’étais échappé comme un fauve
Comme un héros chez les ratés
Ce qui respire et ceux qui aspirent
Que de barrières et d’adversité
Tous ceux qui montent et qui planent font une ombre, tu sais
Tout se démonte et se casse en silence, tu sais
Dominer comme un condor
Avec tes ailes qui surplombent comme un ange de la mort
Comme un œil sur mon sort
Survoler comme un vautour
Et de patience, résigné à attendre son tour
Une emprise sur le corps
Un œil sur mon sort
Tu t’étais gardé le grand triomphe
Hors du trou noir vers la clarté
Et de monter et de t’en gaver
Jusqu’à te fondre et t’effacer
Plonge, condor, plonge
Retourne en cendre et retombe
Condor plonge, plonge
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5. |
Ton sanctuaire de faux
04:12
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Ton sourire, ton espèce
Ton sonar à allégresse
Combien aimes-tu mon sort?
Mes amis, mais encore
À se contrefaire le corps
À maquiller le geste
T’as peint ton paysage
Un faux, ta mise en scène autoportée
Ton décor, ton visage
Un faux, ton sourire net et ton aisance, ta misère seule
À creuser ton cachot
Ton désert de miroirs
Ton sanctuaire de faux
À t’emmurer l’égo
Glorifier tes histoires
Ton sanctuaire de faux
J’ai mordu, je t’ai cru
Que du beau, à perte de vue
Bluffé par l’éclairage
Je t’ai acheté, j’ai voulu
Je t’ai envié, et déçu
J’ai eu foi au mirage
J’ai comparé mes jours
Un sourd, ma mise en scène de série B
Mon décor, mon visage
Un sourd, mon sourire niais, ma malaisance, ma presque vraisemblance
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6. |
Grand Feu
05:02
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Au début tu voyais ton voisin
Et un peu plus loin
Forcé de sourire pour esquiver
Tranquillement ta clôture a poussé
T’a repoussé
La clarté contre ta sérénité
Et tes dieux n’ont yeux que pour le grand feu
Tes paroles de souffre chargent encore
Tes yeux sont éblouis par le grand feu
Tu deviens partie du décor
Réconforté par l’obscurité
De tes quartiers
T’as fait changer tes fenêtres en télés
Et tu choisis tes discours de sourd
Tes vérités
Ta science et plus rien à confronter
Oh la frontière de l’autre, ta fragilité
La peur de ton reflet, la peur de changer
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O Linea Saint Jean Sur Richelieu, Québec
Véritable perle musicale, O Linea c’est le groupe aimé de tous les autres groupes. En 2020 O Linea surprend avec Tripolaire, un mini-album ceinture noir dans l'art de faire ce que les autres voudraient être capable de faire.
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